L’école joue un rôle fondamental dans l’acquisition des compétences numériques par les élèves. Toutefois, étant donné l’iniquité scolaire qui augmente, il est permis de se demander si l’école est à même de former de manière équitable les apprenants au numérique et de mettre ce dernier au service de leurs apprentissages. Se pose donc la question de savoir si l’école est en mesure d’assurer l’équité numérique entre apprenants, conformément à son mandat de démocratisation.
La Chaire de recherche du Canada sur l’équité numérique en éducation permettra de documenter les enjeux ayant trait à l’équité numérique en éducation et d’offrir des pistes d’intervention en conséquence.
La Chaire de recherche du Canada sur les enjeux socioculturels du numérique en éducation a pour objectif de structurer et de donner de la visibilité à l’approche sociocritique du numérique en éducation, complémentairement aux approches didactiques et pédagogiques traditionnellement utilisées dans ce domaine. Plus précisément, la Chaire contribue à étudier les relations entre le profil et le contexte socioculturels des élèves et leur capacité à développer et tirer profit de leurs usages numériques éducatifs, que ces derniers soient formels (p. ex. usage de Wikipédia pour compléter un travail scolaire) ou informels (p. ex. poursuite d’intérêts personnels), suivant les ressources et les compétences propres à chaque élève (Furlong et al., 2012).
Plusieurs chercheurs (p. ex. Kent et al., 2004; Selwyn, 2012) relèvent l’importance de prendre davantage en compte le profil et le contexte socioculturels des élèves dans l’étude du numérique en éducation, ce qui semble d’autant plus pertinent que ce contexte est le principal en termes d’usage du numérique par les élèves, bien avant l’école (OCDE, 2010). Il s’agit d’une tendance récente du numérique en éducation, ouvrant sur des enjeux scientifiques peu étudiés jusque-là, mais susceptibles de générer de nouveaux développements significatifs pour l’avancement des connaissances.
Quels sont les axes de recherche de la Chaire?
La Chaire en relations ethniques a pour thème le rôle de l’éducation dans la réduction des inégalités scolaires et des processus d’exclusion en contexte de diversité ethnoculturelle, linguistique et religieuse. Ancrée dans une approche pluridisciplinaire en éducation, sa programmation accorde une grande importance aux recherches permettant d’identifier des pratiques d’inclusion et d’équité à déployer à plusieurs paliers éducatifs, du primaire jusqu’au postsecondaire. Sa programmation se centre sur l’éducation dans une perspective d’équité, notamment dans un contexte pandémique où les inégalités sociales et scolaires sont exacerbées et où l’on voit apparaitre une résurgence des tensions raciales entre les groupes majoritaires et minoritaires.
L’objectif général de la Chaire est de documenter les principaux objets de recherche concernant l’inclusion en contexte de diversité ethnoculturelle, en s’attachant à l’étude des aspects suivants : les facteurs structurants tels que les politiques éducatives et la formation du personnel scolaire; la mise en œuvre des principes d’inclusion dans les pratiques institutionnelles; et les expériences des acteurs de la communauté éducative en contexte de diversité ethnoculturelle.
Pour plus de détails : https://relations-ethniques.umontreal.ca
L’activité physique chez les jeunes est actuellement un enjeu majeur pour notre société. Bien qu’elle soit essentielle à leur développement, leur bien-être, leur santé et leur réussite scolaire, les plus récentes statistiques révèlent que seulement 35 % des Canadiennes et Canadiens de 5 à 17 ans atteignent les 60 minutes d’activité physique dont ils ont besoin chaque jour. L’Université de Sherbrooke et le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur s’unissent pour répondre à cette problématique en créant la Chaire de recherche Kino-Québec sur l’adoption d’un mode de vie physiquement actif en contexte scolaire. Il s’agit de la première chaire de recherche dédiée à la pratique de l’activité physique dans les milieux scolaires.
À l’échelle mondiale, les trois dernières décennies ont été marquées par l’engagement de la communauté internationale à universaliser le droit à l’éducation. L’objectif de développement durable 4 (ODD 4) est désormais l’élément structurant des politiques, réformes et programmes dans le secteur de l’éducation de tous les pays. La dixième cible de cet objectif (ODD 4c) témoigne du défi à la fois quantitatif et qualitatif auquel plusieurs pays, autant du Nord que du Sud, font face relativement au personnel enseignant. La formation initiale et continue n’est toutefois qu’une dimension de ce défi. L’attraction et le recrutement de candidat.es répondant aux exigences de qualification et la rétention des enseignant.es en exercice en sont d’autres dimensions tout aussi importantes. Face à la demande croissante de personnel enseignant, les États sont amenés à réformer leurs politiques relatives aux enseignant.es pour cibler plus précisément les enjeux d’attraction, de formation, de recrutement, de déploiement et de rétention. Ces politiques et les réformes, programmes et pratiques qui en découlent ainsi que leurs divers effets sur la profession enseignante constituent les principaux objets de cette Chaire établie à l’Université de Montréal (UdeM), en partenariat avec l’Université TÉLUQ. Son ambition est de contribuer à l’amélioration de l’élaboration et la mise en œuvre des politiques nationales relatives aux enseignant.es et des programmes de formation qui leur sont destinés, ainsi qu’aux débats sur la question des enseignant.es en lien avec l’ODD 4. La Chaire entend remplir quatre fonctions : recherche et animation scientifique, veille documentaire, formation de la relève scientifique et renforcement des capacités. En coopérant étroitement avec l’UNESCO, ses autres Chaires et les réseaux UNITWIN lorsque pertinent, l’équipe constituée d’un titulaire, de deux cotitulaires et de chercheurs et chercheuses associé.es s’emploie conséquemment à :
Les travaux de la Chaire s’articulent autour de deux axes de recherche : 1) Politiques et pratiques de gestion du personnel enseignant. Y sont examinées, entre autres, les politiques visant à résoudre les pénuries d’enseignant.es, les enjeux de l’offre et la demande d’enseignant.es en zones rurales et en milieux défavorisés, l’attraction d’enseignant.es étrangers. 2) Transformations et diversification de l’offre de formation des enseignant.es. Sont explorées dans cet axe des thématiques telles que les réformes de la formation initiale des enseignant.es (FIE), l’offre privée de FIE, et l’émergence de nouvelles modalités de formation.
Logée à la Faculté des sciences de l’éducation de l’UdeM, la Chaire est rattachée au Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE). L’Institut international de planification de l’éducation (IIPE) de l’UNESCO et des structures de formation des enseignant.es de plusieurs pays, notamment d’Afrique subsaharienne francophone et d’Amérique latine, en sont parties prenantes.
L’essor du numérique, des données massives et de l’intelligence artificielle (IA) a une incidence sur presque toutes les sphères de l’activité de l’emploi. Dans ce contexte de transformation numérique accélérée par la pandémie de COVID-19, les milieux éducatifs et les lieux de travail (espaces physiques et virtuels) ainsi que notre façon de travailler, de collaborer et d’apprendre sont en train d’être réinventés. La plupart des organisations se rendent compte que leur succès dépend d’un lieu de travail numérique doté d’une culture d’apprentissage tout au long de la vie, qui aide les membres de leur personnel à s’adapter et à évoluer avec agilité et rapidité face à ces changements. Investir dans l’humain et sa formation continue est devenu prioritaire.
Or, comment concevoir la formation, la requalification, la mise à niveau et le perfectionnement de la main-d’œuvre d’aujourd’hui et de demain pour un marché du travail en mouvance au sein de la 4e révolution industrielle et de l’ère post-COVID, où la collaboration humain-machine pour une intelligence augmentée est favorisée, voire attendue ? Cette question est au coeur du travail de la Chaire de leadership en enseignement (CLE) sur les pratiques pédagogiques innovantes en contexte numérique – Banque Nationale.
La Chaire d’études et de recherche sur le Québec contemporain, a été créée en 2006 à la demande de la Délégation générale du Québec à Mexico. Créée entre l’Université de Sherbrooke et l’Universidad Autonoma de Nuevo León (UANL), celle-ci a pour but de faire connaître dans l’État de Nuevo León et au Mexique la contribution québécoise dans les domaines scientifique, culturel, social et économique. Elle soutient l’échange d’information dans ces différents domaines, contribue au rayonnement du Québec, à la promotion des études relatives à la réalité québécoise dans toutes ses dimensions et favorise la collaboration tant en recherche qu’en formation aux études supérieures au Québec et au Mexique.
La Chaire collective de recherche France-Québec sur les enjeux contemporains de la liberté d’expression a été créée par les Fonds de recherche du Québec (FRQ) et le Centre national de recherche scientifique (CNRS).
Coordonnée par huit cotitulaires, quatre en France et quatre au Québec, dont l’expertise de recherche est amplement reconnue sur la question de la liberté d’expression, la Chaire apportera une contribution déterminante aux travaux et aux efforts en la matière, dans une dimension collaborative et internationale.